🤔 L'IA est-elle une bulle ? ou les nouvelles voies ferrées ?

Les dépenses en infrastructure d'IA ont atteint des niveaux historiques, les centres de données représentant à eux seuls 33 % de la croissance du PIB américain en 2025. C'est $3T aux États-Unis et un autre $1T dans le monde, des chiffres qui rappellent les bulles passées, mais avec des différences clés.

🖱 En échelle : l'IA représente moins de 1 % du PIB, moins que les télécommunications (1,2 %) et bien en dessous des chemins de fer des années 1870 (4 %), dont l'effondrement a été brutal.
🖱 En termes d'intensité capitalistique : les GPU se déprécient plus rapidement que presque tout autre actif ( « les puces se déprécient comme du poisson », dit Bill Gurley), laissant le béton et le refroidissement comme seule valeur de récupération.
🖱 En revenus : les revenus de l'IA ont augmenté d'environ $0 il y a cinq ans à $60B aujourd'hui, doublant chaque année, contrairement aux bulles passées, où la croissance ralentissait avant l'effondrement.
🖱 En évaluations : le ratio C/B du Nasdaq a atteint un pic d'environ 72 en 2000 ; aujourd'hui, il se situe à environ 32, mais reste encore lié aux bénéfices.
🖱 Dans le financement : Contrairement aux bulles alimentées par la dette, l'expansion actuelle de l'IA est principalement financée par les flux de trésorerie disponibles des grandes entreprises technologiques, et non par l'effet de levier.

Le hic ? Soutenir cette croissance nécessitera encore 2,9 billions de dollars. Les géants peuvent couvrir la moitié, mais le reste doit être pris en charge par des capitaux externes.

L'IA aujourd'hui ressemble moins à une bulle et plus à un boom d'investissement intensif, soutenu par une véritable croissance des revenus accélérée, une distinction clé par rapport aux chemins de fer et aux dot-coms.

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