Quelle surprise ! La Banque Centrale Européenne est toujours déterminée à nous imposer son euro numérique, même si personne ne l'a demandé. D'après ce que j'ai vu, ils accélèrent cette initiative tandis que les législateurs de l'UE expriment des doutes que, pour être honnête, nous partageons beaucoup.
J'étais à cette réunion du comité économique parlementaire où Piero Cipollone, membre du conseil de la BCE, nous a vendu du rêve en disant qu'un euro numérique garantirait à tous les Européens l'accès à un moyen de paiement numérique universel, même en cas de "grandes perturbations". Mais à quel prix ?
Plusieurs parlementaires se sont levés. Que se passe-t-il avec notre vie privée ? Et que va-t-il arriver aux banques privées lorsque la BCE commencera à offrir ses comptes directement ? Il est évident que beaucoup préféreraient avoir leur argent auprès de la banque centrale, perçue comme plus sûre, vidant ainsi les banques commerciales.
Cipollone a essayé de nous rassurer en disant que la BCE n'aurait pas accès aux informations sur le payeur et le bénéficiaire, et qu'il y aurait une solution hors ligne pour maintenir la confidentialité comme avec de l'argent liquide. Mais allez, qui y croit vraiment ? Nous savons déjà comment fonctionnent ces choses.
Pierre Pimpie, du groupe eurosceptique Patriotes pour l'Europe, l'a bien dit : les comptes bancaires privés pourraient être vidés à cause de l'euro numérique. Et le pire, c'est que la BCE veut contrôler le plafond des comptes des utilisateurs, pouvant l'augmenter en période de crise. Lorsque Cipollone a répondu que "en période de crise, les entreprises et les riches se tourneraient rapidement vers des stablecoins dans d'autres monnaies", on a pu voir ses véritables intentions.
La BCE s'attend à ce que la législation sur l'euro numérique soit approuvée d'ici la mi-2026. Ils ont besoin du feu vert du parlement, de la Commission et du Conseil européen, ce qui pourrait prendre des mois. Une fois approuvée, ils devront développer et tester l'infrastructure pendant trois autres années. En d'autres termes, peut-être que d'ici 2029 nous aurons cette invention que personne n'a demandée.
Et tout ça pour quoi ? Pour nous donner une "alternativa" qui nous enlève la vie privée et met en danger notre système bancaire ? Je ne sais pas pour vous, mais je préfère mon espèce et mes vraies cryptos.
#CBDC
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La BCE pousse l'Euro numérique alors que les doutes sur la vie privée et les risques bancaires augmentent.
Quelle surprise ! La Banque Centrale Européenne est toujours déterminée à nous imposer son euro numérique, même si personne ne l'a demandé. D'après ce que j'ai vu, ils accélèrent cette initiative tandis que les législateurs de l'UE expriment des doutes que, pour être honnête, nous partageons beaucoup.
J'étais à cette réunion du comité économique parlementaire où Piero Cipollone, membre du conseil de la BCE, nous a vendu du rêve en disant qu'un euro numérique garantirait à tous les Européens l'accès à un moyen de paiement numérique universel, même en cas de "grandes perturbations". Mais à quel prix ?
Plusieurs parlementaires se sont levés. Que se passe-t-il avec notre vie privée ? Et que va-t-il arriver aux banques privées lorsque la BCE commencera à offrir ses comptes directement ? Il est évident que beaucoup préféreraient avoir leur argent auprès de la banque centrale, perçue comme plus sûre, vidant ainsi les banques commerciales.
Cipollone a essayé de nous rassurer en disant que la BCE n'aurait pas accès aux informations sur le payeur et le bénéficiaire, et qu'il y aurait une solution hors ligne pour maintenir la confidentialité comme avec de l'argent liquide. Mais allez, qui y croit vraiment ? Nous savons déjà comment fonctionnent ces choses.
Pierre Pimpie, du groupe eurosceptique Patriotes pour l'Europe, l'a bien dit : les comptes bancaires privés pourraient être vidés à cause de l'euro numérique. Et le pire, c'est que la BCE veut contrôler le plafond des comptes des utilisateurs, pouvant l'augmenter en période de crise. Lorsque Cipollone a répondu que "en période de crise, les entreprises et les riches se tourneraient rapidement vers des stablecoins dans d'autres monnaies", on a pu voir ses véritables intentions.
La BCE s'attend à ce que la législation sur l'euro numérique soit approuvée d'ici la mi-2026. Ils ont besoin du feu vert du parlement, de la Commission et du Conseil européen, ce qui pourrait prendre des mois. Une fois approuvée, ils devront développer et tester l'infrastructure pendant trois autres années. En d'autres termes, peut-être que d'ici 2029 nous aurons cette invention que personne n'a demandée.
Et tout ça pour quoi ? Pour nous donner une "alternativa" qui nous enlève la vie privée et met en danger notre système bancaire ? Je ne sais pas pour vous, mais je préfère mon espèce et mes vraies cryptos.
#CBDC