Amazon, par l'intermĂ©diaire de sa filiale Zoox, a commencĂ© ce mercredi Ă offrir des trajets gratuits en robotaxis sur le Strip de Las Vegas et dans les zones voisines đ. Un grand pas. Ils espĂšrent bientĂŽt recevoir le feu vert de l'Ătat pour facturer et concurrencer Waymo et Tesla.Ces robotaxis sont particuliers. Ils ressemblent Ă des "grille-pain sur roues" đ€. Ils n'ont pas de volant. Ni de pĂ©dales non plus. Les passagers sont assis face Ă face, dans des rangĂ©es opposĂ©es. Les fenĂȘtres panoramiques vont du sol au plafond. Ils crĂ©ent une ambiance de salon mobile.Aicha Evans, PDG de Zoox, insiste sur le fait qu'ils ne sont pas de simples voitures adaptĂ©es. "Nous voulons familiariser les gens avec cette technologie. Les trajets gratuits nous donneront des retours prĂ©cieux", a-t-elle commentĂ©. Elle semble convaincue que ces vĂ©hicules bĂ©nĂ©ficient Ă tous đ„.## Transformation du secteur, non sans problĂšmesLe monde des robotaxis est compliquĂ©. RĂ©gulations strictes. EnquĂȘtes fĂ©dĂ©rales. Manifestations publiques. De nombreuses startups ont fait faillite en raison des Ă©normes investissements nĂ©cessaires. Amazon a achetĂ© Zoox il y a presque cinq ans pour environ 1,300 millions $. Ce sont parmi les rares Ă tenir le coup dans la course.Jesse Levinson, Directeur de la Technologie, a rĂ©vĂ©lĂ© quelque chose d'intĂ©ressant : "Nous avons transportĂ© des milliers de passagers par semaine depuis un casino. Cela a dĂ©passĂ© nos attentes" đ. San Francisco sera leur prochaine escale. Ils crĂ©ent dĂ©jĂ une liste d'attente lĂ -bas.## La bataille s'intensifieTesla a dĂ©jĂ des taxis autonomes ( avec des conducteurs de sĂ©curitĂ© ) Ă San Francisco. Waymo gĂšre environ 2 000 vĂ©hicules dans cette zone, en plus de Los Angeles, Phoenix, Atlanta et Austin.Lyft s'est associĂ© Ă May Mobility pour un programme pilote Ă Atlanta. Ils proposeront des minivans Toyota Sienna modifiĂ©s Ă Midtown. Prix similaires aux trajets normaux. Jeremy Bird de Lyft a dĂ©clarĂ© qu'ils commenceraient petit. Ils vont grandir.Les voitures de May Mobility auront des opĂ©rateurs Ă bord. Pour des questions. Au cas oĂč. Edwin Olson, son PDG, se vante de systĂšmes redondants et de capteurs Ă 360 degrĂ©s avec lidar, radar et camĂ©ras đĄ.## Pas tout le monde est contentIl y a une rĂ©sistance politique. Le sĂ©nateur Josh Hawley veut les interdire. Il ne les trouve pas sĂ»rs. Il pense qu'ils dĂ©truiront des emplois. Il a rĂ©digĂ© une loi qui exigerait des humains de sĂ©curitĂ© dans tous les vĂ©hicules autonomes.Lors de la ConfĂ©rence Nationale du Conservatisme, il a exprimĂ© sa prĂ©occupation concernant les conducteurs de camions, de taxis et de services de covoiturage qui pourraient se retrouver sans emploi.Pour les touristes Ă Las Vegas, c'est une nouveautĂ© intĂ©ressante. Gratuit, pour l'instant. Tout se paye en dollars amĂ©ricains (USD), comme tout service dans la ville đ”.
Les robotaxis Zoox d'Amazon arrivent Ă Las Vegas đ
Amazon, par l'intermĂ©diaire de sa filiale Zoox, a commencĂ© ce mercredi Ă offrir des trajets gratuits en robotaxis sur le Strip de Las Vegas et dans les zones voisines đ. Un grand pas. Ils espĂšrent bientĂŽt recevoir le feu vert de l'Ătat pour facturer et concurrencer Waymo et Tesla.
Ces robotaxis sont particuliers. Ils ressemblent Ă des "grille-pain sur roues" đ€. Ils n'ont pas de volant. Ni de pĂ©dales non plus. Les passagers sont assis face Ă face, dans des rangĂ©es opposĂ©es. Les fenĂȘtres panoramiques vont du sol au plafond. Ils crĂ©ent une ambiance de salon mobile.
Aicha Evans, PDG de Zoox, insiste sur le fait qu'ils ne sont pas de simples voitures adaptĂ©es. "Nous voulons familiariser les gens avec cette technologie. Les trajets gratuits nous donneront des retours prĂ©cieux", a-t-elle commentĂ©. Elle semble convaincue que ces vĂ©hicules bĂ©nĂ©ficient Ă tous đ„.
Transformation du secteur, non sans problĂšmes
Le monde des robotaxis est compliquĂ©. RĂ©gulations strictes. EnquĂȘtes fĂ©dĂ©rales. Manifestations publiques. De nombreuses startups ont fait faillite en raison des Ă©normes investissements nĂ©cessaires. Amazon a achetĂ© Zoox il y a presque cinq ans pour environ 1,300 millions $. Ce sont parmi les rares Ă tenir le coup dans la course.
Jesse Levinson, Directeur de la Technologie, a rĂ©vĂ©lĂ© quelque chose d'intĂ©ressant : "Nous avons transportĂ© des milliers de passagers par semaine depuis un casino. Cela a dĂ©passĂ© nos attentes" đ. San Francisco sera leur prochaine escale. Ils crĂ©ent dĂ©jĂ une liste d'attente lĂ -bas.
La bataille s'intensifie
Tesla a déjà des taxis autonomes ( avec des conducteurs de sécurité ) à San Francisco. Waymo gÚre environ 2 000 véhicules dans cette zone, en plus de Los Angeles, Phoenix, Atlanta et Austin.
Lyft s'est associé à May Mobility pour un programme pilote à Atlanta. Ils proposeront des minivans Toyota Sienna modifiés à Midtown. Prix similaires aux trajets normaux. Jeremy Bird de Lyft a déclaré qu'ils commenceraient petit. Ils vont grandir.
Les voitures de May Mobility auront des opĂ©rateurs Ă bord. Pour des questions. Au cas oĂč. Edwin Olson, son PDG, se vante de systĂšmes redondants et de capteurs Ă 360 degrĂ©s avec lidar, radar et camĂ©ras đĄ.
Pas tout le monde est content
Il y a une résistance politique. Le sénateur Josh Hawley veut les interdire. Il ne les trouve pas sûrs. Il pense qu'ils détruiront des emplois. Il a rédigé une loi qui exigerait des humains de sécurité dans tous les véhicules autonomes.
Lors de la Conférence Nationale du Conservatisme, il a exprimé sa préoccupation concernant les conducteurs de camions, de taxis et de services de covoiturage qui pourraient se retrouver sans emploi.
Pour les touristes Ă Las Vegas, c'est une nouveautĂ© intĂ©ressante. Gratuit, pour l'instant. Tout se paye en dollars amĂ©ricains (USD), comme tout service dans la ville đ”.